De l’éthique des justes à l’éthique des barbouzes.
De l’éthique des justes à l’éthique des barbouzes.
Par
Jamel
BENJEMIA
La chronique de cette semaine pourrait paraitre un fait divers, mais les faits qui y sont rapportés sont récurrents et dépassent ma modeste personne. Il y a là, toutes les teintes de la xénophobie et du racisme rampant dans une France qui perd ses repères de jadis.
Au sein des expériences humaines, un fil conducteur invisible tisse la trame complexe de l’éthique, discernant les actes guidés par la justesse de ceux qui se complaisent dans l’immoralité. Cette exploration approfondie des intrications éthiques débutera en empruntant les pages inspirantes de l’histoire de Bill Gates, une figure emblématique illustrant l’éthique des justes. Toutefois, notre périple ne s’arrêtera pas à cette lueur bienveillante. Il nous conduira également dans les méandres tumultueux de l’éthique des barbouzes, à travers un exemple concret tel l’intrigante histoire d’AccorInvest et de sa filiale la SCHE face au pot de terre incarné par la SARL PCJB
Dans cette quête de l’éthique, nous naviguons à travers les mers troubles des choix moraux, révélant comment des décisions forgent le tissu social et économique de nos existences. Car l’éthique, loin d’être une abstraction philosophique, se révèle un pilier fondamental qui façonne les contours de la civilisation.
L’éthique se dévoilera comme une force puissante, capable d’élever les êtres humains vers des sommets de grandeur ou de les plonger dans les abîmes de la déchéance.
Cette recherche de l’éthique dans les expériences humaines et des entreprises vise à élargir notre compréhension des nuances morales qui façonnent nos vies. Elle offre une invitation à la réflexion sur l’impact profond de l’éthique et la soif de justice.
L’éthique des justes
Quand Bill Gates, inconnu alors, absorbé par sa conversation téléphonique, découvre qu’il n’a pas l’appoint pour acheter son journal à l’aéroport, le vendeur de journaux, un humble gardien des histoires imprimées, observe cette danse du destin avec une bienveillance certaine.
Dans l’écho de cette matinée ordinaire, une décision simple mais puissante est prise : « Prenez-le, c’est pour vous, » un geste désintéressé, une pièce précieuse jetée dans l’infini de l’instant. L’onde de cette générosité spontanée se propagea, bien au-delà du marché des journaux.
Cette expérience, en apparence fugace, se figea dans le temps, et devint une pierre angulaire lumineuse dans la construction de la charte de l’empire Microsoft. Dans ce geste simple se trouvait le secret sacré de l’éthique des justes- une leçon enracinée dans la conviction que la grandeur réside dans les actes désintéressés, une symphonie de bonté qui résonne au-delà des frontières du matériel. Le vendeur de journaux, ce modeste artisan de la générosité, a sculpté un lien émotionnel dans les pierres brutes de cette transaction quotidienne. Un lien qui n’était pas simplement transactionnel, mais un fil invisible reliant un entrepreneur en herbe à une communauté locale. Ces instants fugitifs, ces échanges modestes, révèlent la magie des graines apparemment insignifiantes qui, une fois plantées, peuvent croître en des récits mémorables.
Ainsi, dans la trame tissée de la vie quotidienne, l’éthique nous enseigne que chaque geste, même le plus humble, a le potentiel de devenir une étoile brillante, illuminant le ciel de nos relations humaines. Que dans chaque échange réside une opportunité de résonner en harmonie avec la bienveillance, car dans ces notes, nous découvrons la musique intemporelle de la grandeur humaine.
L’éthique des barbouzes
Ma mésaventure avec le groupe AccorInvest à travers sa filiale la SCHE évoque un drame, une pièce sombre qui se joue dans les coulisses de la moralité.
La scène se dessine dans les teintes sombres de la tromperie et de l’illégalité. La coupure abrupte du logiciel Fols, veine vitale pour l’activité de ma SARL, résonne comme le battement assourdissant d’un cœur arraché de sa cage thoracique. Une intrusion musclée, un ballet diabolique en mon absence, dévoile des agissements éthiquement honteux. Les serrures, gardiennes de mon intimité personnelle et professionnelle, sont remplacées sans pitié. L’occupant de mon studio privé est dégagé manu militari. Ce sont des agissements condamnables. Aucune décision de justice n’a été encore prononcée, mais ces groupes se croient au-dessus des lois et ne comprennent toujours pas la différence entre une gérance et une direction.
Les deux rapports d’huissiers, impartialité inscrite dans leur plume, projettent une lumière sur ces pratiques répréhensibles. Le pot de fer, croyant défier les lois, découvre le poids de sa propre imprudence. Une loi supérieure, celle du destin éthique, mémorise ses exactions.
Dans le crescendo de cette tragédie, la commission minimale garantie (obligation légale et contractuelle) 2022 et 2023 demeure impayée pour la SARL PCJB, une ombre supplémentaire planant au-dessus de cette entreprise ébranlée, une manière d’affamer le Gérant et ses employés.
Un message de remerciements aux conseillers municipaux de tous bords politique pour leurs soutiens fraternels.
Les entreprises, dans leur quête de pouvoir et de profit, oublient trop souvent les leçons élémentaires de l’éthique. Le stratagème des grands groupes, jonglant avec les filiales pour masquer leurs péchés, n’est plus une ruse secrète, mais une réalité dérangeante.
Cependant, la connaissance éclairée de la loi Hamon et la compréhension des échos de la jurisprudence de 2019 sur les défaillances du mandant émergent comme des lumières salvatrices dans cette obscurité juridique.
Les entreprises, telles des tragédiennes sur la scène de la légitimité, doivent regarder en face les conséquences de leurs actes. Les pratiques, même si courantes, laissent des cicatrices sur la réputation et la pérennité de leur existence. En cette pièce sombre où l’éthique des barbouzes dévoile son visage, la scène finale résonne comme un signal, rappelant que la grandeur éphémère obtenue par des pratiques douteuses ne vaut jamais le prix de la tragédie qui s’ensuit.
Cependant, dans cette quête constante de justesse, il est impératif que la justice se tienne au rendez-vous, rappelant avec fermeté que la loi est incontestablement au-dessus de tout. Car, en véritable pot de terre, notre résistance citoyenne, le soutien indéfectible de nos proches et amis sont les armes qui, bien que modestes, peuvent faire contrepoids face aux mécanismes complexes de certains pots de fer.
Les entreprises prospères, conscientes de cette réalité, choisissent délibérément de cultiver des interactions empreintes de justesse, respectant non seulement les intérêts commerciaux mais aussi les lois et les normes éthiques qui régissent notre société. Elles comprennent que la grandeur véritable ne réside pas dans les raccourcis éthiquement douteux, mais dans la construction patiente d’un édifice solide, érigé sur les fondements de la moralité et de la transparence. Les actionnaires, entreprises, Etats, individus, devraient placer leur argent dans des groupes commerciaux à l’éthique irréprochable.
Dans cet équilibre délicat entre le pouvoir commercial et la responsabilité morale, réside la clé pour bâtir des expériences humaines qui ne se contentent pas d’êtres éphémères, mais qui s’inscrivent comme des chapitres inoubliables dans le livre des relations entre entreprises partenaires et la fidélisation des clients. Ce n’est pas en malmenant le partenaire interne qu’on obtient de meilleurs résultats avec le client externe.
Que chaque interaction devienne un acte d’empathie, un geste qui résonne au-delà du moment présent, car dans cet échange, même face aux défis, réside la véritable grandeur des expériences positives inoubliables. Et, en persistant dans cette quête éthique, nous affirmons que la justice, cette gardienne des lois, doit être au rendez-vous pour assurer que la balance du droit penche du côté de la vérité, rappelant à tous que même le pot de terre peut résister lorsque la justice est du côté de la justesse.
L’institution de manière effective et publique de services de notation éthique devient impérative, offrant ainsi à chaque individu la possibilité d’appréhender le degré de moralité des entreprises cotées.
Nota bene : Je remercie les gens de bon aloi qui m’ont permis de reprendre possession des lieux.
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