Articles récents
La Schrinkflation
ACHARAA AL MAGHERIBI 28 MARS 2023
Les conséquences de la « mondialisation malheureuse » : L’ère de la rareté, de la sobriété et de la médiocrité ?
Les conséquences de la « mondialisation malheureuse » :
L’ère de la rareté, de la sobriété et de la médiocrité ?
Par Jamel BENJEMIA
Nous vivons à une époque où la question de la rareté, de la sobriété et de la médiocrité se pose inéluctablement. L’augmentation de la population mondiale, la croissance économique rapide, la surconsommation des ressources naturelles, le changement climatique et les inégalités socio-économiques ont tous contribué à l’épuisement des ressources et ont entraîné des conséquences néfastes sur notre environnement et sur la qualité de vie des individus.
Sommes-nous entrés dans l’ère de la rareté, de la sobriété et de la médiocrité ?
La rareté
Les ressources naturelles, de plus en plus difficiles à trouver et à extraire, engendrent le phénomène de rareté. La surconsommation des ressources par une population croissante a un impact direct sur la qualité de vie des individus. Les pénuries d’eau potable, de nourriture et d’énergie sont des exemples concrets de la rareté à laquelle nous sommes confrontés, et ont un impact direct sur notre vie au quotidien.
Les coûts de ces pénuries deviennent très élevés, tant pour les individus que pour les États. En effet, les gouvernements sont amenés à investir des sommes considérables pour trouver de nouvelles sources d’énergie ou pour développer de nouvelles technologies, tandis que les citoyens seront confrontés à des hausses vertigineuses des prix pour des produits de première nécessité tels que nourriture, eau potable ou électricité.
La Sobriété
La sobriété est également devenue un enjeu primordial de notre époque. Les modes de consommation excessifs ont entraîné des conséquences néfastes sur notre environnement. Les entreprises ont encouragé la culture de la surconsommation et de la croissance économique à tout prix, entraînant un gaspillage des ressources naturelles et une production des déchets abyssale.
« Ce n’est pas la vie austère, mais c’est la vie … », disait un vieux slogan d’une grande enseigne française.
Il est donc crucial de promouvoir un mode de vie plus sobre, où la consommation est modérée et respectueuse de l’environnement.
Pour cela, les gouvernements doivent jouer un rôle majeur en mettant en place des politiques qui encouragent une consommation responsable.
La mise en place d’une taxe sur les produits à usage unique pourrait inciter les consommateurs à utiliser des produits réutilisables.
De même, la promotion de la consommation locale, de proximité et de saison aiderait à réduire les émissions de carbone liées aux transports de marchandises à travers le monde.
La médiocrité
La médiocrité est un problème croissant dans notre société. Nous avons créé une culture de la surabondance, où tout doit être disponible en profusion, à bas prix et immédiatement. Les produits de qualité supérieure sont souvent évincés par des produits de qualité inférieure, plus bon marché et de moindre qualité, mais qui occupent de manière pléthorique les têtes de gondole des hypermarchés.
Cette médiocrité a également un impact sur notre culture et notre éducation, où le nivellement par le bas est encouragé au détriment de l’excellence.
Les relations commerciales et professionnelles s’en trouvent altérer, car certains grands groupes violent quotidiennement les lois contractuelles et légales. L’impéritie et la Kakistocratie prennent une place prépondérante dans le management de certaines grandes entreprises.
Pour lutter contre ces phénomènes, il est temps de repenser nos modes de vie, de consommation et nos rapports aux autres. Il est temps de promouvoir une culture de la qualité des produits et des services. Il est temps d’encourager la production et la consommation locale en réduisant les intermédiaires et en privilégiant la vente du producteur au consommateur.
Les gouvernements ont un rôle majeur à jouer dans cette transition. Ils peuvent encourager les filières de qualité en offrant des subventions qui privilégient les pratiques durables et respectueuses de l’environnement. De même, ils peuvent mettre en place des politiques qui encouragent les consommateurs à privilégier les produits de qualité plutôt que les produits bon marché de moindre qualité.
Les hypermarchés peuvent jouer un rôle primordial en accordant les points de fidélisation des consommations sur les produits de qualité répertoriés d’une manière exhaustive et transparente.
Enfin, la promotion de l’éducation est également essentielle pour lutter contre la médiocrité. Les écoles doivent encourager l’excellence et la qualité plutôt que la moyenne et la médiocrité. Les gouvernements doivent favoriser des programmes éducatifs qui mettent l’accent sur les compétences et les connaissances nécessaires pour vivre dans un monde en transition vers la rareté, la sobriété et la qualité.
Le redresseur des torts
Il est indéniable que la vie est souvent injuste, et que les plus faibles sont souvent désavantagés face aux plus forts. C’est pour cette raison que nous avons besoin d’un redresseur des torts, garant moral, économique et social d’une justice équitable pour tous.
Cette fonction serait chargée de protéger les droits des plus vulnérables, de rétablir l’équilibre entre les différents acteurs de la société, et de garantir un traitement juste et équitable.
Le rôle de redresseur des torts serait crucial dans une société où les inégalités sont en constante progression.
Les gouvernements sont souvent soumis à la pression des lobbies économiques et n’agissent pas toujours dans l’intérêt général. Dans un monde où le pot de fer écrase souvent le pot de terre, nous avons besoin d’un redresseur des torts qui soit capable de restaurer l’équilibre.
Cette fonction de redresseur des torts doit être indépendante et libre de toute pression politique ou économique. Elle devrait avoir les moyens nécessaires pour mener à bien ses missions, comme le pouvoir d’enquête et de sanction. Elle devrait également être accessible à tous, afin que les personnes les plus vulnérables puissent avoir accès à la justice et être protégées contre les abus de pouvoir.
Ensuite, il faudrait que cette fonction de redresseur des torts soit en mesure de traiter tous les types de violations des droits, qu’elles soient liées aux litiges commerciaux, aux inégalités sociales, à l’environnement, à la santé, à l’éducation, etc.
Il faudrait que cette fonction de redresseur des torts soit en mesure de travailler en étroite collaboration avec les autres institutions, comme les tribunaux, la police et les autres organismes de réglementation.
Bien sûr, la mise en place d’une telle fonction nécessiterait des changements institutionnels majeurs. Si nous voulons construire une société plus juste et plus équitable, nous devrons être prêts à relever ce défi.
Cependant, il est important de souligner que la création d’une telle fonction ne doit pas être vue comme la panacée à tous les problèmes de notre société. Elle doit être considérée comme un maillon d’un système plus large de gouvernance et de protection des droits. Elle doit travailler en synergie avec d’autres institutions pour atteindre ses objectifs et renforcer son pouvoir d’action.
Nous sommes en effet entrés dans l’ère de la rareté, de la sobriété et de la médiocrité.
Il est temps de repenser nos modes de vie et de consommation afin de promouvoir une culture de la qualité plutôt que la quantité, où les ressources naturelles sont utilisées de manière responsable et immuable.
Les gouvernements doivent s’engager dans cette transition en encourageant des pratiques durables et une justice équitable.
Toit doit être mis en œuvre pour favoriser la qualité plutôt que la médiocrité. Enfin, la promotion de l’éducation est vitale pour lutter contre la médiocrité et former une nouvelle génération de citoyens conscients et responsables.
L’ère du jetable, au sens propre comme au figuré, devrait être résolument révolue.
La Tunisie peut redevenir un grand pays agricole
Oui la Tunisie peut redevenir un grand pays agricole car nous avons un savoir-faire ancestral.
Le premier traité sur l’agriculture a été écrit par le carthaginois Magon.
On y apprend la technique de plantation des vignes , la distance recommandée entre 2 oliviers,
l’art d’améliorer les rendements ainsi que la façon de fertiliser les vergers.
Surnommé le « père de l’agriculture ». Magon reste le maître en agronomie et ses 28 livres constituent à ce jour un trésor inépuisable.
الخبير الاقتصادي جمال بن جميع يدعو الى تقليص عدد الحقائب في التركيبة الوزارية القادمة كالآتي
الخبير الاقتصادي جمال بن جميع يدعو الى تقليص عدد الحقائب في التركيبة الوزارية القادمة كالآتي
نشر في 16 جويلية 2020 (21:45) دعا الخبير الاقتصادي جمال بن جميع الى تقليص عدد الحقائب في التركيبة الوزارية القادمة ...