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Pour une réforme audacieuse du football tunisien  

4 Février 2024 , Rédigé par Jamel BENJEMIA / Journal LE TEMPS Publié dans #Articles

Pour une réforme audacieuse du football tunisien  

 Pour une réforme audacieuse du football tunisien                                   

                                                                         

  Par

Jamel

BENJEMIA                               

                
                                

     

 

Le football tunisien, malgré une histoire riche et des moments de gloire, est confronté à des défis majeurs qui entravent sa compétitivité sur la scène internationale. La récente élimination précoce de l’équipe nationale au premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a mis en lumière les lacunes persistantes dans l’organisation et la gestion du football tunisien. Cette élimination douloureuse a suscité des débats passionnés et a révélé la nécessité urgente d’une réforme complète pour revitaliser le football tunisien.

Ah, bien sûr, les critères de sélection des dirigeants ont évolué pour former un club fermé des copains et des coquins, où les mêmes personnes s’échangent les postes et les privilèges comme s’il s’agissait d’un jeu de chaises musicales.

Un autre défi majeur réside dans le processus de sélection des joueurs pour l’équipe nationale. Trop souvent, les critères de sélection sont influencés par des considérations non sportives telles que les relations personnelles ou les intérêts financiers. Cela a entraîné une instabilité dans l’équipe nationale qui a compromis sa capacité à rivaliser avec succès sur la scène internationale.

De plus, le manque de cohérence dans la condition physique des joueurs sélectionnés a souvent été un facteur limitant lors des compétitions internationales, compromettant ainsi les chances de succès de l’équipe.

Face à ces défis, il est impératif d’entreprendre une réforme globale du football tunisien. Cette réforme devrait viser à restructurer la gouvernance du football pour garantir une prise de décision lucide et transparente.

 

Restructuration de la gouvernance

La gouvernance du football en Tunisie est confrontée à des enjeux cruciaux qui entravent son efficacité et compromettent la compétitivité de l’équipe nationale. Pour remédier à ces problèmes, le Président doit avoir une expérience de gestionnaire (comptable, gérant d’une entreprise, PDG..) avec un casier judiciaire vierge.

Tous les membres du bureau fédéral, sont tenus de fournir une déclaration de leur patrimoine au début de leur mandat et à la fin de celui-ci.

De plus, le bureau fédéral doit être composé de 12 membres, dont un tiers est constitué d’anciens joueurs sélectionnés en équipe nationale. Il est également incompatible d’occuper la présidence d’un club avec la fonction de membre du bureau fédéral afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Si le nombre de membres du bureau fédéral tombe en dessous de 7 en raison de démissions, le bureau est automatiquement dissous, entraînant l’organisation d’élections pour choisir un nouveau bureau.

Enfin, il est crucial de limiter les mandats au sein du bureau fédéral pour assurer une rotation et une diversité dans la gouvernance.

En résumé, une restructuration de la gouvernance du football tunisien est essentielle pour surmonter les défis actuels et restaurer le rayonnement de l’équipe nationale.

En clarifiant les rôles, en exigeant une expérience de gestionnaire pour le Président et en limitant les mandats, la fédération pourra mieux servir les intérêts du football tunisien et promouvoir son développement à long terme.  

 

Le choix de l’entraîneur national

Le choix de l’entraîneur national revêt une importance capitale pour l’équipe nationale, et il est crucial qu’il soit rigoureux et réfléchi.

Le vote des 2/3 du bureau fédéral (8 membres) pour le choix de l’entraîneur, sur proposition de la commission technique, est souhaitable.

Ce processus garantit une prise de décision obtenue avec un large consensus, ce qui est essentiel pour assurer la légitimité et la confiance dans le choix final.

En ce qui concerne les qualifications de l’entraîneur national, une expérience minimale dans l’entraînement d’un club professionnel doit être exigée.

Joachim Löw, l’ancien entraîneur de la « Nationalmannschaft » a initialement occupé le poste d’adjoint de Jürgen Klinsmann de 2004 à 2006,  avant de prendre en charge l’équipe nationale allemande. La passation du flambeau s’est effectuée dans la continuité du travail accompli, ce qui a permis une transition harmonieuse et une poursuite réussie de la vision et de la stratégie déjà établies par les autorités allemandes du football.

Sir Alex Ferguson, l’ancien entraineur de Manchester United disait :

« Un sélectionneur national est un poste qui correspond à quelqu’un de plus âgé et expérimenté ».

Cette exigence vise à garantir que l’entraineur national d’un pays possède les compétences et les connaissances nécessaires pour mener l’équipe nationale vers le succès sur la scène internationale.

 

Quant à l’adjoint de l’entraîneur national, c’est généralement un ancien joueur international. Ce choix vise à apporter une expertise supplémentaire sur le terrain et à fournir un mentorat précieux aux joueurs de l’équipe nationale.

Ma proposition de voir Riadh Bouazizi, le héros de la CAN 2004, comme adjoint du prochain entraîneur choisi, est une suggestion qui mérite d’être prise en considération. Avec sa riche expérience et son statut emblématique dans le football tunisien, Riadh Bouazizi apporterait une contribution précieuse au développement de l’équipe nationale.

Dans l’ensemble, le choix de l’entraîneur national est un processus complexe nécessitant une analyse minutieuse des qualifications, de l’expérience et de la compatibilité avec les objectifs de l’équipe nationale. En suivant ces critères, la fédération peut garantir une sélection judicieuse et efficace de l’entraîneur national, ce qui propulsera l’équipe nationale vers de nouveaux sommets de succès.

 

 

Critères de sélection et performance

Le processus de sélection des joueurs pour l’équipe nationale de football en Tunisie doit être revu et renforcé afin de garantir la compétitivité et la performance des joueurs sélectionnés.

Tout d’abord, il est impératif de mettre en place des critères stricts de sélection des joueurs pour l’équipe nationale, basés sur des performances mesurables et objectives. Ces critères devraient inclure des indicateurs tels que les statistiques de match, la forme physique, la discipline, et le comportement sur et en dehors du terrain. En se basant sur des critères objectifs, la sélection des joueurs sera plus transparente et équitable, garantissant que seuls les joueurs les plus qualifiés représentent l’équipe nationale.

De plus, il est essentiel d’exiger que les joueurs sélectionnés pour l’équipe nationale soient titulaires dans leurs équipes respectives afin de garantir une condition physique optimale, ainsi qu’une expérience de jeu régulière. Etre titulaire dans son équipe est un indicateur clair de la compétitivité et de la forme physique d’un joueur. Ce niveau d’exigence poussera les joueurs à plus de performance dans leurs clubs, ce qui bénéficiera à l’équipe nationale.

Bien que des circonstances exceptionnelles puissent parfois justifier la sélection d’un joueur qui n’est pas titulaire dans son club, ces exceptions ne doivent pas devenir la norme.

Limiter le nombre d’exceptions garantira que seuls les joueurs les plus qualifiés et les mieux préparés représentent l’équipe nationale, renforçant ainsi sa compétitivité et ses chances de succès.

Le talent d’un joueur ne garantit pas automatiquement sa sélection s’il ne s’inscrit pas dans le plan de jeu de l’équipe. Comme l’a démontré Aimé Jacquet, l’ancien entraîneur français, qui a fait le choix de titulariser Zidane au détriment d’Eric Cantona, et les résultats ont prouvé la pertinence de cette décision pour l’équipe de France.

Enfin, il est essentiel d’avoir un Président d’une fédération avec une vision stratégique  pour préparer toutes les classes de joueurs, assurant ainsi la pérennité de la performance et la continuité du travail accompli.

De plus, le choix de l’entraîneur national est crucial pour l’avenir du football tunisien. Il est impératif de sélectionner un entraîneur doté de l’expérience et de la sagesse nécessaires pour mener l’équipe nationale vers le succès.

En investissant dans la réhabilitation des infrastructures et dans la redynamisation des centres de formation dans toutes les régions du pays, nous garantissons non seulement la compétitivité immédiate, mais également la pérennité de nos succès futurs.

Cependant, la réussite de cette réforme dépendra de l’engagement et de la coopération de toutes les parties prenantes du football tunisien.

Le ministère des sports, les clubs, la fédération, les entraîneurs, les joueurs et les supporteurs doivent tous travailler ensemble pour mettre en œuvre ces changements et promouvoir une culture de la performance, de la responsabilité, de la transparence et de l’excellence dans le football tunisien.

En mettant en œuvre ces recommandations, la Tunisie peut non seulement retrouver sa position de force sur la scène continentale et internationale, mais aussi insuffler fierté et inspiration à toute la nation, tout en contribuant activement à la croissance et au développement durable du football dans le pays.

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Marchés publics : dépassons les pièges du « moins-disant ».

28 Janvier 2024 , Rédigé par Jamel BENJEMIA / Journal LE TEMPS Publié dans #Articles

 Marchés publics : dépassons les pièges du « moins-disant ».

 Marchés publics : dépassons les pièges du « moins-disant ».                                   

                                                                         

  Par

Jamel

BENJEMIA                               

                
                                     

 

Dans le contexte des marchés publics tunisiens, la stratégie du « moins-disant » suscite fréquemment critiques et débats, engendrant des répercussions dévastatrices sur la qualité des projets. En favorisant systématiquement l’offre la moins couteuse, cette approche semble avoir piégé la Tunisie dans une situation préoccupante.

Les infrastructures, initialement conçues comme des leviers du développement, sont aujourd’hui des témoins silencieux des lacunes inhérentes à une orientation exclusivement financière. La question centrale qui se pose est la suivante : peut-on légitimement compromettre la solidité des infrastructures au nom de coûts initiaux moins élevés ?

Cette analyse se focalise sur des aspects clés visant à remédier aux déficiences du « moins-disant ». Le cahier des charges, document fondamental, joue un rôle essentiel dans la définition des attentes et des normes de qualité. De plus, le respect strict des délais et la digitalisation des appels d’offres émergent comme des leviers essentiels pour instaurer une gouvernance transparente et efficiente.

A travers cette exploration approfondie, il devient impératif de remettre en question la règle du « moins-disant » et de collaborer activement à une réforme significative plaçant la qualité, le respect des délais, la transparence et la participation au cœur des marchés publics tunisiens.

 

Les lacunes du « moins-disant »

Les marchés publics, en tant qu’outil clé du développement économique en Tunisie, sont soumis à une stratégie de sélection d’offres basée sur le critère du « moins-disant ». Ce choix, motivé par la nécessité de rationaliser les dépenses publiques, est devenu un principe directeur dans l’attribution des contrats publics. Cependant, derrière cette logique budgétaire apparente, se cachent des lacunes et des risques significatifs.

Premièrement, les fissures constatées dans certains ouvrages à peine quelques mois après leur construction illustrent de manière éloquente les compromis effectués au nom de la réduction des coûts initiaux. Le réaménagement du stade « El Menzah » a entraîné l’installation d’une ossature obstruant la vue d’une partie des spectateurs, compromettant ainsi l’objectif premier d’améliorer les installations sportives en vue d’une augmentation de leur capacité et de leur homologation par les instances sportives internationales.

 Le « moins-disant » privilégie souvent des offres des matériaux moins chers sans tenir suffisamment compte de leur résistance à long terme. Cette approche négligente conduit à des défaillances structurelles précoces, mettant en péril la sécurité des infrastructures et sapant la confiance du public dans ces réalisations.

Deuxièmement, le « moins-disant » contribue fréquemment à des retards conséquents dans l’exécution des projets. Les soumissionnaires, cherchant à minimiser les coûts, peuvent être tentés de proposer des délais irréalistes. Ces retards non seulement entravent la réalisation efficace des projets, mais peuvent également entraîner des surcoûts imprévus, compromettant ainsi la planification globale des initiatives publiques.

En somme, les lacunes du « moins-disant » se manifestent à travers des malfaçons dans les infrastructures, soulignant la nécessité urgente de repenser la stratégie d’attribution des marchés publics en Tunisie. La qualité, la sécurité, et la transparence devraient prévaloir sur une approche qui, trop souvent, sacrifie l’efficacité au profit de coûts initiaux réduits.

 

Le rôle du cahier des charges

Lorsque le critère financier prend le dessus, les exigences de qualité et les spécifications techniques deviennent floues, ouvrant la voie à des interprétations ambiguës.

Premièrement, le cahier des charges établit clairement les exigences techniques, fonctionnelles et esthétiques d’un projet, fournissant ainsi un cadre de référence incontournable pour évaluer la conformité des réalisations aux attentes initiales.

Deuxièmement, un cahier des charges bien élaboré favorise la transparence et l’équité dans le processus d’attribution des marchés publics, en définissant les règles du jeu de manière claire et équitable, ce qui réduit les risques de malentendus, de litiges et de favoritisme.

Troisièmement, la qualité du cahier des charges influence directement la compétitivité des offres. Un document bien structuré, précis et complet attire les soumissionnaires qualifiés et encourage une concurrence loyale.

En résumé, l’importance du cahier des charges réside dans sa capacité à définir clairement les attentes, à favoriser la transparence, à stimuler la concurrence et à garantir l’efficacité opérationnelle.

Investir dans des cahiers des charges bien conçus représente un levier stratégique pour la réussite des projets publics, contribuant ainsi au développement durable et à la confiance accrue des citoyens dans la gestion des ressources publiques.

Le respect des délais

Le strict respect des délais revêt une importance capitale dans tout projet, surtout dans le cadre exigeant des marchés publics, jouant un rôle déterminant dans la réussite et l’efficacité des initiatives. Cette ponctualité dépasse l’efficacité opérationnelle et constitue également une composante essentielle de la gestion transparente et responsable des ressources publiques.

En premier lieu, le respect des délais s’avère indispensable pour établir et maintenir la confiance des parties prenantes. Citoyens, entreprises et autorités s’attendent à ce que les projets publics soient menés à terme conformément aux délais fixés. Des retards significatifs peuvent avoir des répercussions financières, perturber les projets locaux et compromettre la crédibilité des institutions publiques.

En résumé, le respect des délais dans les projets publics constitue une pierre angulaire de la gouvernance responsable. Il garantit la confiance des citoyens, optimise l’utilisation des ressources et contribue à la réussite globale des initiatives.

La digitalisation

La digitalisation de l’appel d’offres révolutionne la modernisation des marchés en abandonnant les procédures papier au profit de méthodes électroniques. Cette transition simplifie et accélère le processus, rendant les documents accessibles en ligne et réduisant les délais administratifs. La transparence est renforcée grâce à une diffusion instantanée et équitable des appels d’offres, éliminant les inégalités d’accès à l’information. De plus, la traçabilité en temps réel des soumissions et des échanges minimise les risques d’erreurs. L’utilisation de technologies avancées, comme les algorithmes d’analyse de données, améliore la qualité de l’évaluation des offres, accélérant la sélection tout en réduisant les erreurs humaines. Enfin, la digitalisation contribue à une gestion plus durable des ressources en réduisant significativement l’empreinte carbone associée aux procédures papier.

 En résumé, cette évolution technologique répond de manière moderne aux défis des marchés publics, favorisant une gestion plus efficace et responsable des ressources publiques.

 Il devient évident que la législation des marchés publics nécessite une transformation profonde, orientée vers des principes fondamentaux tels que la transparence, la responsabilité et le sens civique. Plutôt que d’ajouter des textes juridiques complexes, l’accent devrait être mis sur des réglementations simples et compréhensibles, soutenues par une communication proactive envers le public pour assurer une compréhension générale.

La transparence doit être érigée en principe directeur, de la publication des appels d’offres à la proclamation des résultats, favorisant la confiance dans le processus et permettant une participation citoyenne éclairée.

Ainsi, au lieu de surcharger la législation, la véritable avancée réside dans la création d’un cadre réglementaire transparent, responsable et en phase avec les attentes de la société.

Cette refonte permettra aux marchés publics tunisiens d’évoluer vers une efficacité accrue, jouant un rôle moteur dans le développement durable et éthique du pays.

En suggérant la mise en place d’un grand ministère des grands projets doté des habilitations « transgouvernementales », lui permettant de légiférer en matière d’urbanisme, d’écologie et d’aménagement du territoire, le pays peut s’orienter vers une gestion plus intégrée et stratégique de son décollage économique, répondant ainsi aux enjeux actuels et futurs. Cette approche pourrait également contribuer à résoudre les problèmes liés aux projets non réalisés, estimés il y a quelques années, à plus de 17 milliards de dinars selon un ancien Chef du gouvernement.

Sachant que le taux de rendement moyen des investissements en Tunisie est de 10 à 15% selon les estimations de la Banque Mondiale, un investissement productif de 17 milliards de dinars pourrait potentiellement générer un accroissement du PIB d’environ 2 points de croissance.

 

 

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Le parcours de Davos suit-il le chemin de Damas ?

21 Janvier 2024 , Rédigé par Jamel BENJEMIA / Journal LE TEMPS Publié dans #Articles

Le parcours de Davos suit-il le chemin de Damas ?

 Le parcours de Davos suit-il le chemin de Damas ?                                   

                                                                         

 Par

Jamel

BENJEMIA                               

                                 


                                     

 

L’année 2024 se présente comme une période cruciale dans la quête constante de stabilité mondiale et de restauration de la confiance, un défi amplifié par le thème de la 54ème édition du sommet de Davos, « Rétablir la confiance ».

Ce pèlerinage annuel, tenu du 15 au 19 janvier 2024, a réuni des leaders mondiaux, des experts et des acteurs clés pour débattre des enjeux cruciaux et explorer des pistes de solutions visant à forger un avenir plus stable et prospère.

Avec plus de 80 élections prévues à travers le monde, l’année 2024 se dessine comme une arène où les nations devront démontrer leur aptitude à maintenir l’ordre et à inspirer la confiance des citoyens, face à des défis économiques complexes, des risques inflationnistes et des conflits géopolitiques persistants.

La stabilité mondiale apparaît comme un édifice fragile, résultant de la convergence de divers facteurs qui, mal gérés, peuvent entraîner des perturbations significatives. Les pressions budgétaires croissantes exercent une tension sur les économies, créant un besoin impérieux de solutions innovantes et holistiques. Parallèlement, le spectre de l’inflation plane, menaçant l’équilibre économique et le pouvoir d’achat des citoyens. En cette année cruciale, la manière dont les nations relèveront ces défis économiques influencera directement leur capacité à établir et à maintenir la confiance de leurs populations.

 

La transformation holistique

Au cœur de la quête de stabilité mondiale en 2024 réside la nécessité pressente d’une transformation holistique, particulièrement sur le plan politique et économique.

Confrontées à une conjoncture marquée par des guerres, des pressions budgétaires croissantes et des risques inflationnistes latents, les nations sont appelées à mettre fin à  ces conflits et injustices, pour rétablir la confiance en vue d’assurer une prospérité partagée.

La gestion des défis économiques nécessite une réflexion approfondie sur le fardeau de la dette entravant la croissance de nombreux pays. Il est impératif d’explorer des solutions créatives allant au-delà des politiques monétaires conventionnelles. Le moment est venu de considérer l’effacement de la dette comme un moyen stratégique de libérer les économies de leur étau financier. Les modèles économiques obsolètes doivent céder la place à une approche plus inclusive, où la transition vers une économie verte, numérique et équitable devient une opportunité de créer des emplois, d’augmenter le pouvoir d’achat et de stimuler une croissance économique soutenue.

Les réformes ne doivent pas être superficielles ; elles doivent s’attaquer aux racines mêmes des inégalités et promouvoir une répartition équitable des ressources. L’économie mondiale doit évoluer vers une nouvelle normalité, où la durabilité, l’inclusion sociale et la responsabilité deviennent les piliers de la prospérité. Le défi consiste à bâtir une économie qui transcende les cycles politiques et se « muscle » en étant plus résiliente pour affronter les chocs futurs.

Parallèlement, la reconnaissance des enjeux sociaux est cruciale dans cette transformation. Les filets de sécurité sociale doivent être renforcés, offrant une protection plus étendue aux citoyens vulnérables. La confiance dans l’avenir est étroitement liée à la manière dont les gouvernements abordent les questions de justice sociale, d’accès à l’éducation et de soins de santé universels. Une économie prospère doit se traduire par une amélioration significative de la qualité de vie de tous les citoyens.

 

Une diplomatie active

L’année 2024 ne peut être définie par des approches économiques uniquement. Elle doit également être marquée par une diplomatie active et visionnaire. Encourager la coopération internationale devient essentiel pour résoudre les conflits géopolitiques et promouvoir une compréhension mutuelle.

Les nations doivent dépasser les rivalités partisanes et œuvrer de concert pour atteindre des objectifs communs, que ce soit dans la gestion des ressources mondiales ou la prévention des conflits.

Encourager une diplomatie active implique de surmonter les différences idéologiques et de promouvoir le dialogue démocratique et civilisé.

Les nations doivent avoir l’intention de résoudre les conflits et favoriser la compréhension mutuelle et constructive.

Les élections (80 dans le monde en 2024), doivent être l’occasion de renforcer les liens et les projets plutôt que de creuser des fossés plus profonds.

La résolution des conflits géopolitiques exige une approche collaborative, mettant de côté les intérêts individuels au profit du bien commun. Les grandes puissances ont une responsabilité historique dans la promotion de la paix mondiale, et leur coopération est essentielle pour atténuer les tensions. Les institutions internationales doivent jouer un rôle de médiateur impartial, facilitant le dialogue entre les nations et promouvant des solutions pacifiques et justes.

Le multilatéralisme doit être réveillé de son sommeil profond en 2024. Le monde ne peut pas se permettre de retomber dans le piège de l’unilatéralisme, car cela ne ferait qu’accentuer les divisions et affaiblir la confiance mutuelle.

Un autre aspect crucial de la diplomatie active est la promotion de la coopération économique.

Les accords commerciaux doivent être conçus de manière à bénéficier à toutes les parties, favorisant ainsi une interdépendance positive.

Enfin, la diplomatie active doit également intégrer une dimension environnementale. Les enjeux liés au changement climatique et à la durabilité des ressources nécessitent une collaboration mondiale sans précédent. Les nations doivent s’engager à mettre en œuvre des politiques environnementales responsables et à partager les technologies nécessaires pour promouvoir un développement durable.

En s’inspirant des leçons du passé et en regardant vers l’avenir, il devient impératif que les nations, grandes et petites, renforcent leurs liens diplomatiques, transcendant les frontières géographiques et idéologiques qui les séparent.

La multiplicité des élections programmées dans plus de 80 pays en 2024 offre une opportunité unique de redéfinir les alliances et de réaffirmer l’engagement envers des valeurs communes. Les périodes électorales ne doivent pas être des moments de division, mais plutôt des occasions de construire des ponts et de favoriser une vision commune pour l’avenir.

Construire un avenir de confiance en 2024 ne sera pas sans obstacles, mais chaque défi peut être transformé en opportunité.

La clé réside dans des institutions internationales renforcées, des forums mondiaux revitalisés, et des coopérations entre les acteurs mondiaux encouragées.

« Rétablir la confiance » ne peut se faire que par des actions concrètes, des dialogues honnêtes et une compréhension mutuelle.

En embrassant ces principes, les nations peuvent façonner un avenir où la stabilité prévaut sur l’incertitude, et où la confiance devient le pilier sur lequel reposent les relations internationales.

En ralliant leurs forces, en adoptant des réformes profondes et inclusives, les nations peuvent créer un avenir plus stable et prospère. Tout comme le chemin vers Damas a conduit à une conversion de Saint Paul et à une nouvelle voie spirituelle, le sommet de Davos peut être le catalyseur d’une transformation positive, offrant un nouveau départ pour un monde confronté à des défis complexes. C’est l’opportunité de démontrer une vision audacieuse, une adaptabilité agile et un engagement indéfectible envers le bien commun, plaçant ainsi le « chemin de Davos » au cœur d’une histoire de changement positif et de progrès mondial.

Le sentier de Damas, berceau de la métamorphose de Saint Paul, guidé par les préceptes de l’amour du prochain, inspire l’espoir.

Espérons voir dans le chemin de Davos une opportunité de régénération des valeurs éthiques et morales avec ferveur et engagement.

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De l’éthique des justes à l’éthique des barbouzes.

14 Janvier 2024 , Rédigé par Jamel BENJEMIA / Journal LE TEMPS Publié dans #Articles

 De l’éthique des justes à l’éthique des barbouzes.

 De l’éthique des justes à l’éthique des barbouzes.                                   

                                                                         

Par

 Jamel

 BENJEMIA                               

                


                                     

 

La chronique de cette semaine pourrait paraitre un fait divers, mais les faits qui y sont rapportés sont récurrents et dépassent ma modeste personne. Il y a là, toutes les teintes de la xénophobie et du racisme rampant dans une France qui perd ses repères de jadis.

Au sein des expériences humaines, un fil conducteur invisible tisse la trame complexe de l’éthique, discernant les actes guidés par la justesse de ceux qui se complaisent dans l’immoralité. Cette exploration approfondie des intrications éthiques débutera en empruntant les pages inspirantes de l’histoire de Bill Gates, une figure emblématique illustrant l’éthique des justes. Toutefois, notre périple ne s’arrêtera pas à cette lueur bienveillante. Il nous conduira également dans les méandres tumultueux de l’éthique des barbouzes, à travers un exemple concret tel l’intrigante histoire d’AccorInvest et de sa filiale la SCHE face au pot de terre incarné par la SARL PCJB

Dans cette quête de l’éthique, nous naviguons à travers les mers troubles des choix moraux, révélant comment des décisions forgent le tissu social et économique de nos existences. Car l’éthique, loin d’être une abstraction philosophique, se révèle un pilier fondamental qui façonne les contours de la civilisation.

L’éthique se dévoilera comme une force puissante, capable d’élever les êtres humains vers des sommets de grandeur ou de les plonger dans les abîmes de la déchéance.

Cette recherche de l’éthique dans les expériences humaines et des entreprises vise à élargir notre compréhension des nuances morales qui façonnent nos vies. Elle offre une invitation à la réflexion sur l’impact profond de l’éthique et la soif de justice.

 

L’éthique des justes

Quand Bill Gates, inconnu alors, absorbé par sa conversation téléphonique, découvre qu’il n’a pas l’appoint pour acheter son journal à l’aéroport, le vendeur de journaux, un humble gardien des histoires imprimées, observe cette danse du destin avec une bienveillance certaine.

Dans l’écho de cette matinée ordinaire, une décision simple mais puissante est prise : « Prenez-le, c’est pour vous, » un geste désintéressé, une pièce précieuse jetée dans l’infini de l’instant. L’onde de cette générosité spontanée se propagea, bien au-delà du marché des journaux.

Cette expérience, en apparence fugace, se figea dans le temps, et devint une pierre angulaire lumineuse dans la construction de la charte de l’empire Microsoft. Dans ce geste simple se trouvait le secret sacré de l’éthique des justes- une leçon enracinée dans la conviction que la grandeur réside dans les actes désintéressés, une symphonie de bonté qui résonne au-delà des frontières du matériel. Le vendeur de journaux, ce modeste artisan de la générosité, a sculpté un lien émotionnel dans les pierres brutes de cette transaction quotidienne. Un lien qui n’était pas simplement transactionnel, mais un fil invisible reliant un entrepreneur en herbe à une communauté locale. Ces instants fugitifs, ces échanges modestes, révèlent la magie des graines apparemment insignifiantes qui, une fois plantées, peuvent croître en des récits mémorables.

Ainsi, dans la trame tissée de la vie quotidienne, l’éthique nous enseigne que chaque geste, même le plus humble, a le potentiel de devenir une étoile brillante, illuminant le ciel de nos relations humaines. Que dans chaque échange réside une opportunité de résonner en harmonie avec la bienveillance, car dans ces notes, nous découvrons la musique intemporelle de la grandeur humaine.

 

 

L’éthique des barbouzes

Ma mésaventure avec le groupe AccorInvest à travers sa filiale la SCHE évoque un drame, une pièce sombre qui se joue dans les coulisses de la moralité.

La scène se dessine dans les teintes sombres de la tromperie et de l’illégalité. La coupure abrupte du logiciel Fols, veine vitale pour l’activité de ma SARL, résonne comme le battement assourdissant d’un cœur arraché de sa cage thoracique. Une intrusion musclée, un ballet diabolique en mon absence, dévoile des agissements éthiquement honteux. Les serrures, gardiennes de mon intimité personnelle et professionnelle, sont remplacées sans pitié. L’occupant de mon studio privé est dégagé manu militari. Ce sont des agissements condamnables. Aucune décision de justice n’a été encore prononcée, mais ces groupes se croient au-dessus des lois et ne comprennent toujours pas la différence entre une gérance et une direction.

Les deux rapports d’huissiers, impartialité inscrite dans leur plume, projettent une lumière sur ces pratiques répréhensibles. Le pot de fer, croyant défier les lois, découvre le poids de sa propre imprudence. Une loi supérieure, celle du destin éthique, mémorise ses exactions.

Dans le crescendo de cette tragédie, la commission minimale garantie (obligation légale et contractuelle) 2022 et 2023 demeure impayée pour la SARL PCJB, une ombre supplémentaire planant au-dessus de cette entreprise ébranlée, une manière d’affamer le Gérant et ses employés.

Un message de remerciements aux conseillers municipaux de tous bords politique pour leurs soutiens fraternels.

Les entreprises, dans leur quête de pouvoir et de profit, oublient trop souvent les leçons élémentaires de l’éthique. Le stratagème des grands groupes, jonglant avec les filiales pour masquer leurs péchés, n’est plus une ruse secrète, mais une réalité dérangeante.

 Cependant, la connaissance éclairée de la loi Hamon et la compréhension des échos de la jurisprudence de 2019 sur les défaillances du mandant émergent comme des lumières salvatrices dans cette obscurité juridique.

Les entreprises, telles des tragédiennes sur la scène de la légitimité, doivent regarder en face les conséquences de leurs actes. Les pratiques, même si courantes, laissent des cicatrices sur la réputation et la pérennité de leur existence. En cette pièce sombre où l’éthique des barbouzes dévoile son visage, la scène finale résonne comme un signal, rappelant que la grandeur éphémère obtenue par des pratiques douteuses ne vaut jamais le prix de la tragédie qui s’ensuit.

Cependant, dans cette quête constante de justesse, il est impératif que la justice se tienne au rendez-vous, rappelant avec fermeté que la loi est incontestablement au-dessus de tout. Car, en véritable pot de terre, notre résistance citoyenne, le soutien indéfectible de nos proches et amis sont les armes qui, bien que modestes, peuvent faire contrepoids face aux mécanismes complexes de certains pots de fer.

Les entreprises prospères, conscientes de cette réalité, choisissent délibérément de cultiver des interactions empreintes de justesse, respectant non seulement les intérêts commerciaux mais aussi les lois et les normes éthiques qui régissent notre société. Elles comprennent que la grandeur véritable ne réside pas dans les raccourcis éthiquement douteux, mais dans la construction patiente d’un édifice solide, érigé sur les fondements de la moralité et de la transparence. Les actionnaires, entreprises, Etats, individus, devraient placer leur argent dans des groupes commerciaux à l’éthique irréprochable.

Dans cet équilibre délicat entre le pouvoir commercial et la responsabilité morale, réside la clé pour bâtir des expériences humaines qui ne se contentent pas d’êtres éphémères, mais qui s’inscrivent comme des chapitres inoubliables dans le livre des relations entre entreprises partenaires et la fidélisation des clients. Ce n’est pas en malmenant le partenaire interne qu’on obtient de meilleurs résultats avec le client externe.

Que chaque interaction devienne un acte d’empathie, un geste qui résonne au-delà du moment présent, car dans cet échange, même face aux défis, réside la véritable grandeur des expériences positives inoubliables. Et, en persistant dans cette quête éthique, nous affirmons que la justice, cette gardienne des lois, doit être au rendez-vous pour assurer que la balance du droit penche du côté de la vérité, rappelant à tous que même le pot de terre peut résister lorsque la justice est du côté de la justesse.

L’institution de manière effective et publique de services de notation éthique devient impérative, offrant ainsi à chaque individu la possibilité d’appréhender le degré de moralité des entreprises cotées.

 

Nota bene : Je remercie les gens de bon aloi qui m’ont permis de reprendre possession des lieux.

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« L’important et le plus important » dans la gouvernance économique                

7 Janvier 2024 , Rédigé par Jamel BENJEMIA / Journal LE TEMPS Publié dans #Articles

« L’important et le plus important » dans la gouvernance économique                

  « L’important et le plus important » dans la gouvernance économique                                   

                   

                                                                         

    Par

 Jamel

BENJEMIA                               

                
                                     

 

Dans l’immensité du panorama économique, la distinction entre ce qui revêt une importance capitale et ce qui est simplement important est cruciale.

Au cœur des débats économiques et politiques, cette nuance dicte la trajectoire et la viabilité des décisions prises par les institutions gouvernementales et les acteurs économiques.

L’expression arabe « Al Mouhim Wel Aham », traduite en français comme « l’important et le plus important », encapsule la nécessité de discerner les priorités, d’identifier les fondamentaux pour édifier une gouvernance robuste et durable.

Cette réflexion s’inscrit dans le contexte contemporain où les nations sont interconnectées font face à des défis complexes tels que la mondialisation, les crises économiques, les enjeux environnementaux et les aspirations croissantes des citoyens. Face à cette réalité dynamique, la distinction entre l’important et le plus important prend tout son sens, formant la toile de fond de notre avenir économique.

 

L’important

Dans la quête d’une gouvernance économique éclairée, l’analyse détaillée des éléments importants constituant le socle des politiques économiques contemporaines s’impose.

La transparence, en tant que pierre angulaire, englobe la divulgation ouverte des informations économiques, des politiques gouvernementales, et des décisions clés. Lorsque les processus décisionnels sont opaques et le code du commerce flou, la confiance des acteurs économiques, nationaux et internationaux, est compromise. La responsabilité complète cette transparence, exigeant des acteurs économiques qu’ils assument les conséquences de leurs actions, impliquant la responsabilisation des institutions gouvernementales, des entreprises et des dirigeants, ainsi qu’une participation citoyenne dans les choix majeurs du pays.

L’efficacité opérationnelle devient vitale pour garantir l’utilisation judicieuse des ressources économiques, incluant la gestion efficace des finances publiques, la lutte contre la corruption, et la digitalisation du processus décisionnel.

Une gouvernance économique efficace doit viser à maximiser les bénéfices pour la société tout en minimisant les gaspillages et les inefficiences.

 

 

Le plus important

La planification à long terme émerge comme un impératif majeur dans la gouvernance économique. Une stratégie éclairée requiert une vision à long terme, dépassant les cycles électoraux et les fluctuations économiques à court terme.

La mise en place de politiques cohérentes, alignées sur des objectifs de croissance durable et de stabilité financière, devient ainsi un élément central pour assurer la résilience économique face aux défis émergents.

L’équité et la justice sociale, incontournables, demandent une distribution des fruits de la croissance, combinée à des politiques visant à réduire les inégalités et les disparités régionales.

La rapidité des changements mondiaux exige une gouvernance économique adaptative, capable de s’ajuster rapidement pour faire face aux défis tels que les crises financières mondiales, les évolutions technologiques et les changements climatiques.

Ces éléments les plus importants ne sont pas des objectifs isolés, mais interagissent pour façonner une approche intégrée de la gouvernance économique.

Par exemple, une stratégie économique à long terme peut intégrer des objectifs d’équité sociale et être conçue pour favoriser une adaptabilité proactive aux changements mondiaux.

Ainsi, la gouvernance économique transcende la gestion quotidienne des affaires publiques. Elle exige une vision stratégique à long terme, guidant les choix politiques, stimulant le développement économique durable, et préparant les sociétés à l’incertitude du futur. Une planification stratégique, combinée à un engagement envers l’équité et la justice sociale, offre une base solide pour une prospérité économique soutenue.

Au-delà de l’importance et du plus important

 

De plus, l’adaptabilité aux changements mondiaux devient une compétence essentielle pour naviguer dans un monde en évolution constante. La compréhension de ces éléments les plus importants guident la formulation de politiques économiques qui répondent aux aspirations des sociétés contemporaines tout en assurant la durabilité pour les générations futures.

Ainsi, la gouvernance économique n’est pas simplement une série de décisions pragmatiques orientées vers le court terme.

Au cœur de son essence, elle exige une vision stratégique, une perspective à long terme qui va au-delà des vicissitudes quotidiennes.

Nous avons exploré les éléments importants qui constituent le socle sur lequel repose une gouvernance économique solide : la transparence, la responsabilité, la digitalisation, la participation citoyenne et l’efficacité opérationnelle.

Ces éléments, bien que cruciaux, forment une base nécessaire plutôt qu’une fin en soi. Ils sont les instruments qui facilitent la mise en œuvre d’une vision plus vaste, d’une stratégie économique à long terme.

Cependant, il devient clair que la gouvernance économique véritablement efficace ne se contente pas de résoudre les problèmes immédiats. Elle doit transcender les cycles électoraux, les pressions du marché à court terme et les défis temporaires.

C’est dans une stratégie à long terme que réside la clé pour assurer la prospérité et la stabilité économique.

Les éléments les plus importants de la gouvernance économique, tels que l’équité et la justice sociale, ainsi que l’adaptabilité aux changements mondiaux, renforcent cette nécessité d’une vision.

Une gouvernance éclairée reconnaît que l’équité n’est pas seulement un objectif moral, mais un investissement dans la stabilité sociale à long terme. De même, l’adaptabilité face aux changements mondiaux n’est pas simplement une réaction, mais une anticipation proactive des évolutions futures.

En définitive, la gouvernance économique véritablement efficace se caractérise par sa capacité à fusionner ces éléments importants et les plus importants dans une vision cohérente.

C’est cette vision qui guide les choix politiques, stimule le développement économique durable et prépare les sociétés à affronter l’incertitude du futur.

En adoptant une approche orientée vers la vision, la gouvernance économique devient un instrument puissant pour modeler un avenir prospère et résilient. 

En respectant la structure originale et en développant les idées exposées, il est manifeste que la gouvernance économique, bien plus qu’une simple gestion pragmatique des affaires publiques, incarne une véritable philosophie ancrée dans la vision et la prévoyance.

Synthèse des fondamentaux

Nous avons scruté en détail les éléments fondamentaux, distinguant l’important du plus important. La transparence et la responsabilité, en particulier, émergent comme des piliers inébranlables d’une gouvernance économique robuste. Ces aspects éclairent non seulement les décisions des acteurs économiques, mais ils alimentent également la confiance, élément essentiel dans un paysage économique mondialisé.

L’efficacité opérationnelle, complément naturel, intervient comme une force motrice dans la maximisation des avantages pour la société tout en minimisant les déperditions et les inefficacités.

La digitalisation du processus décisionnel, inscrite dans cette efficacité opérationnelle, s’affirme comme une nécessité moderne, permettant une gestion agile des ressources.

L’horizon de la vision

Cependant, ce qui se dévoile comme le plus important réside dans la planification à long terme.

Cette vision étend son influence au-delà des pressions du court terme, des cycles électoraux, pour insuffler une direction pérenne. La cohérence des politiques alignées sur des objectifs de croissance durable et de stabilité financière constitue un rempart contre les fluctuations éphémères, assurant la résilience face aux incertitudes émergentes.

L’équité et la justice sociale, socle sur lequel repose l’harmonie au sein de la société, accentuent l’importance du plus important.

Leur intégration dans les politiques économiques garantit une distribution équitable des bénéfices de la croissance, favorisant une stabilité sociale à long terme.

Adaptabilité et interaction dynamique

Face à une ère caractérisée par des changements incessants, l’adaptabilité s’affiche comme un impératif. La gouvernance économique doit être agile, capable de s’ajuster rapidement aux évolutions mondiales, qu’elles soient économiques, technologiques ou environnementales. Ces éléments, bien qu’ils puissent sembler distincts, entrent dans une interaction dynamique, formant une toile complexe d’interdépendances.

Ainsi, une stratégie économique à long terme intègre non seulement des objectifs d’équité sociale, mais elle est également conçue pour favoriser une adaptabilité proactive aux changements mondiaux. Cette synergie entre l’important et le plus important trace la voie vers une gouvernance économique véritablement holistique.

Au-delà de la gestion quotidienne

La gouvernance économique authentiquement efficace transcende la simple résolution de problèmes immédiats. Elle émerge comme une force stratégique, façonnant notre avenir prospère et résilient.

En considérant l’équité non seulement comme un impératif moral mais aussi comme un investissement dans la stabilité sociale, la gouvernance éclairée reconnaît la nécessité d’une perspective à long terme.

En conclusion, la gouvernance économique évolue au-delà des mécanismes quotidiens pour devenir le catalyseur d’une prospérité durable.

Sa véritable efficacité se révèle dans sa capacité à harmoniser les éléments importants et les plus importants dans une vision unifiée.

Cette vision guide les choix politiques, stimule le développement économique et prépare les sociétés à affronter l’inconnu avec une confiance avisée.

Ainsi, dans le vaste paysage économique, la distinction entre l’important et le plus important devient la clé maîtresse qui déverrouille le potentiel d’une gouvernance économique éclairée et résiliente.

 

 

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